BIENVENUE SUR CE NOUVEAU BLOG DESTINE AUX PATIENTS ATTEINTS DE LA MALADIE DE FORESTIER / HYPEROSTOSE VERTEBRALE ENGAINANTE
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Notre précepte : "Tout groupe humain prend sa richesse dans la communication, l'entraide et la solidarité visant à un but commun : l'épanouissement de chacun dans le respect des différences." (Françoise Dolto)
AVERTISSEMET
AVERTISSEMENT // MISE EN GARDE : Il faut bien avoir à l'esprit ceci : la « maladie de Forestier » est une pathologie très atypique et très asymptomatique, et que les articles publiés dans ce Blog font références à des cas extrêmes pour la plupart. Ainsi seulement 10% à 15% des sujets touchés sont susceptibles de présenter des symptômes sévères. La découverte de cette « maladie » est fréquemment fortuite. C'est souvent lors d'un examen radiologique, qui n'a souvent rien à voir avec l'indication du bilan RX, que le diagnostic de « Forestier » est posé.
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lundi 25 mars 2013
vendredi 22 mars 2013
ARTHROSE : HUILE DE POISSON ET ASPIRINE, LE BON DUO ANTIDOULEUR
L’association huile de poisson et aspirine pourrait être la clé pour soulager les douleurs
inflammatoires provoquées par l’arthrose.
Selon de nouveaux travaux menés par les chercheurs de l’école de médecine de Boston, l’association huile
de poisson-aspirine pourrait être la clé pour combattre l’inflammation qui provoque les douleurs de l’arthrose ou les autres formes d’arthrite de type inflammatoire.
L’aspirine et l’huile de poisson (riche en omega 3) sont tous deux connus pour leurs vertus anti- inflammatoires respectives. Mais ce que les chercheurs américains ont mis en avant, c’est que combinés ensemble, ils offrent une meilleure réponse à la réaction inflammatoire provoquée par certaines affections chroniques comme l’arthrose ou la polyarthrite rhumatoïde.
Aspirine et huile de poisson : comment ils soulagent :
Pour soulager les maux de tête ou les maux de dents, l’aspirine a été détrônée par le paracétamol.
Mais les médecins n’oublient pas qu’à dose élevée, l'aspirine se révèle un puissant anti-inflammatoire. Elle
agit en bloquant la production de prostaglandines (un groupe de substances impliquées dans l'inflammation).
Elle est donc d'une grande utilité dans le traitement de certains rhumatismes.
Quant aux acides gras essentiels Oméga 3 provenant du poisson gras et de l’huile de poisson, ils contribuent à la souplesse des articulations.
Mais lorsque l’aspirine est combinée aux omega-3, elle booste la production de certaines molécules appelées résolvines, qui dérivent des acides gras omega 3 et qui ont montré leur efficacité pour réduire
l’inflammation et pour réduire la douleur inflammatoire.
Les recherches sur ce nouveau duo anti-douleur viennent d’être publiés dans le magazine américain
Chemistry and Biology
lundi 18 mars 2013
Fig 1 : Ossification péri-prothétique
majeure avec ankylose presque complète
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- Un
précurseur cellulaire ostéogénique
- Un agent
inducteur
- Un
environnement local favorable (tissus bien vascularisés)
cellulaire. L'irradiation agit sur des cellules en pleine activité mitotique, « stérilisant » la zone péri-prothétique. Les anti-inflammatoires bloquent la synthèse de certaines prostaglandines, médiateurs de l'inflammation libérés par les éléments figurés apportés par l'effraction opératoire et inducteurs de la différentiation en cellules ostéogéniques.
Fig 2 : Ossification de grade 3 dans la
classification de Brooker
Brooker 1,2,3,4 correspondent aux stades de la classification de Brooker. |
Fig. 3 : Très volumineuses ossifications
développées en particulier au sein du moyen fessier après chirurgie pour
fracture du cotyle. Ankylose presque complète.
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Fig. 4 : Absence de récidive après
excision lors de l'arthroplastie et traitement par indométacine
postopératoire (15 jours). Boiterie d'insuffisance du moyen fessier, puis
luxations itératives amenant ultérieurement à la reprise par cotyle à double
mobilité.
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rappeler qu'au-delà de la deuxième année, elles ne sont jamais en cause dans une symptomatologie douloureuse, et évoquer d'autre diagnostics (infection en particulier si douleurs inflammatoires).
Fig. 5 : Coxarthrose typique de maladie
de Forestier, noter l'aspect de fausse protrusion caractéristique par
développement d'ostéophytes péri-cotyloidiens engainants.
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étudiés ne retrouvait que l'influence du sexe masculin, et l'expérience de l'opérateur comme éléments prédictifs significatifs de la formation d'ostéomes.
Fig.6 : Atteinte classique de la maladie
de Forestier au niveau du rachis thoracique avec développement progressif de
ponts intersomatiques. La présence de plus de deux niveaux adjacents
fusionnés affirme le diagnostic.
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pas de différence entre Ketoprofène et Celecoxib utilisé à visée préventive (400 mg/j pendant 7 jours débutés la veille de l'intervention), tandis qu'une communication de 2001 (Zacher et al., European congress of rheumatology, 2001) concluait à l'efficacité du Rofecoxib à la dose de 25 mg/jour pendant 15 jours, débuté le lendemain de l'intervention.
prévention systématique est préférable pour éviter au maximum leur survenue. Cette prévention doit être débutée le plus tôt possible après l'intervention et poursuivie une semaine en cas de traitement AINS.
non stéroïdiens semblent la modalité la plus simple et
la moins coûteuse. L'efficacité des anti-Cox2 semble démontrée, mais n'est pas encore quantifiée par rapport aux molécules de référence comme l'indométacine. Ils constituent à tout le moins une alternative logique en cas de contre indication digestive à l'emploi des AINS classiques.
CAS CLINIQUE HERNIE DISCALE DORSALE COMPRESSIVE RESPONSABLE D'UN SYNDROME DE BROWN-SEQUARD AU COURS D'UNE MALADIE DE FORESTIER
A propos d'un cas
Y. ROLLAND, C. DROMER, J.F. BÉNAZET, B. FOURNIÉ
Service de Rhumatologie, C.H.R.U. Purpan, Place du Dr Baylac, 31059 Toulouse Cedex
RESUME
Les complications neurologiques sévères de la maladie de Forestier sont rares.
Nous rapportons l'observation d'un patient ayant présenté une compression médullaire dorsale d'origine discale au cours d'une maladie de Forestier.
Un homme de 70 ans est hospitalisé pour des dorsalgies et l'exploration d'épisodes de dérobement des membres inférieurs. Les symptômes sont apparus au décours d'une cholécystectomie.
L'examen clinique retrouve une douleur dorsale basse, impulsive, et un syndrome de Brown-Sequard droit sans niveau lésionnel net ainsi qu'une hypoesthésie en selle.
Les radiographies montrent une importante coulée hyperostosique lombaire. L'examen tomodensitométrique retrouve un processus compressif DI0-Dll latéral droit et un canal dorsal limite, diminué par l'ossification du ligament jaune et par des productions ostéophytiques.
L'examen anatomo-pathologique après décompression neuro-chirurgicale confirme le diagnostic de hernie discale.
La maladie de Forestier atteint 10 à 20 % de la population de plus de 70 ans. Les hernies discales
dorsales représentent environ 1% des hernies discales symptomatiques. Du fait de la largeur habituelle du canal dorsal, elles restent habituellement asymptomatiques.
L'association d'une hernie dorsale et d'une maladie de Forestier soulève plusieurs hypothèses. L'hyperostose vertébrale, à l'origine d'un canal dorsal limite, a certainement favorisé l'expression clinique de cette hernie. Par ailleurs, une sollicitation excessive de la charnière dorso-lombaire, seul point de mobilité chez ce patient, aurait alors favorisé l'apparition de la hernie à ce niveau. Une mobilisation sous anesthésie générale aurait constitué le facteur déclenchant.
Mots clés: Maladie de Forestier - Hernie discale dorsale - Compression
médullaire.
L'hyperostose vertébrale idiopathique diffuse (DISH) ou maladie de Forestier est une affection fréquente (2) se caractérisant par d'épais enthésophytes antérieurs et latéraux de la partie inférieure de la colonne dorsale, des enthésophytes lombaires très développés, et de volumineux enthésophytes cervicaux pouvant réaliser des ponts inter-somatiques. Bien que d'évolution habituellement bénigne, l'hyperostose peut se compliquer d'atteintes neurologiques sévères.
Nous rapportons ici l'observation d'un patient ayant présenté une compression médullaire dorsale d'origine discaleau cours d'une maladie de Forestier.
OBSERVATION
Un homme de 70 ans est hospitalisé pour des douleurs dorsales et l'exploration de chutes à répétition. L'interrogatoire de cet ancien maçon retrouve un long passé lombalgique, nettement majoré depuis 3 semaines, au décours d'une cholécystectomie. Il signale plusieurs épisodes de dérobement indolore des membres inférieurs survenus pendant de courtes marches.
L'examen retrouve une douleur dorsale basse, impulsive, sans irradiation. L'examen neurologique met en évidence un syndrome de Brown-Sequard droit sans niveau lésionnel net ainsi qu'une hypoesthésie en selle et des troubles sphinctériens. Il n'y a pas de signes généraux infectieux, ni
d'altération de l'état général.
Les radiographies standards du rachis dorso-lombaire (figure J) montrent une coulée hyperostosique latérale et antérieure de D 12 à L5 permettant de retenir, en l'absence de cause particulière, le diagnostic de maladie de Forestier.
La scintigraphie osseuse retrouve une fixation majorée sur le rachis dorsal bas et une hétérogénéité de fixation sur le rachis lombaire. L'examen tomodensitométrique met en évidence un processus compressif D lO-DII latéralisé à droite, discrètement hyperdense (figure 2). Cet examen retrouve par ailleurs, un canal dorsal limite, diminué par épaississement et ossification du ligament jaune et par des productions disco-ostéophytiques. A l'IRM, la lésion parasagittaledroite de niveau DIO-DII comprime la moëlle sans signe de myélomalacie. Les bilans biologiques et infectieux n'apportent pas d'élément d'orientation.
La décompression neurochirurgicale par voie postérieure
Figure 1:
Radiographie de face de la charnière dorso-lombaire; coulées latérales hyperostosiques. On note l'absence de pont hyperostosique uniquement de part et d'autre de la vertèbre D Il. Cette étage constituant le seul point de mobilité, permet d'expliquer la survenue d'une hernie à ce niveau
.
HERNIE DISCALE DORSALE COMPRESSIVE RESPONSABLE D'UN SYNDROME DE BROWN-SEQUARD AU COURS D'UNE MALADIE DE FORESTIER
Figure 2:
Tomodensitométrie SPC de l'étage DlO-Dll; hernie discale latéralisée à droite comprimant la moëlle,
permet de retenir le diagnostic de hernie discale D 10-D 11.
Les suites opératoires sont simples, marquées par une majoration transitoire du déficit puis par une récupération partielle.
DISCUSSION
La maladie de Forestier est une affection fréquente touchant 10 à 20% de la population de plus de 70 ans (2,8). Les patients sont le plus souvent asymptomatiques. La maladie peut cependant être révélée par des douleurs ou des raideurs rachidiennes mais également extra-rachidiennes
(épaules, genoux, coudes, etc.).
Les complications neurologiques sont rares. L'ossification du ligament longitudinal postérieur, qui serait présente chez 50% des hyperostosiques (5), les enthésophytes postérieurs intra-canalaires et l'ossification du ligament jaune, plus fréquente à l'étage dorsal et lombaire (10), peuvent être à l'origine de compression médullaires cervicales ou dorsales
(4,9.6). L'hyperostose vertébrale peut se compliquer de canal lombaire rétréci (3) mais également de souffrances radiculaires isolées, aux étages cervicaux et dorsaux (7).
L'association d'une hernie dorsale et d'une maladie de Forestier soulève plusieurs hypothèses. Les hernies discales dorsales représentent environ 1% des hernies discales symptomatiques (1). Cependant, du fait de la largeur habituelle du canal rachidien à ce niveau, la plupart des hernies
dorsales restent asymptomatiques. Chez notre patient, l'hyperostose vertébrale à l'origine d'un canal dorsal limite a certainement favorisé l'expression clinique de cette hernie.
Par ailleurs, une sollicitation excessive de la charnière dorso-Iombaire, seul point de mobilité chez ce patient (ankylose diffuse sauf à l'étage DIO-DU, DU-D12) aurait alors favorisé l'apparition de la hernie à l'étage DIO-DI 1.
Une mobilisation intempestive sous anesthésie générale
aurait constitué le facteur déclenchant.