Voici un tout nouveau document ( en date du 19 12 2012 ) très intéressant avec la permission de son auteur, je le publie dans son intégralité afin d'être le plus compréhensible possible :
Hyperostose (Maladie de Forestier
ou DISH)
Dr Jean-Marie
Berthelot, Service de Rhumatologie, CHU Nantes
L’hyperostose
(maladie de Forestier (1)) est la plus fréquente des pathologies de
l’enthèse, tissu riche en fibres collagènes, mais aussi en
fibroblastes, et en cellules mésenchymateuses. Comprendre les
mécanismes conduisant à l’ossification exubérante des ligaments
péri-rachidiens dans l’hyperostose pourrait aider à mieux
connaître aussi la pathogénie de l’ankylose compliquant une
minorité des spondylarthrites, et le mécanisme de formation des
ostéophytes. Il ne faut toutefois pas oublier que l’hyperostose
peut par elle-même induire des complications parfois graves,
notamment dans la sphère ORL, et du fait de fractures rachidiennes
passant à travers les corps vertébraux.
Définition
et critères
Le
vocable de maladie de Forestier est de moins en moins employé, au
profit de celui de DISH (diffuse skeletal hyperstosis), proposé par
Resnick en 1976 pour souligner la fréquence des atteintes des
enthèses ‘périphériques’ (2-3) Pour des raisons de commodités
c’est cet acronyme qui sera utilisé ci-dessous.
La plupart des études passées ont
utilisé un des trois jeux de critères déjà proposés :
surtout ceux de Resnick et Nawayama, qui requièrent le pontage d’au
moins 4 vertèbres contiguës à l’étage dorsal, en l’absence de
pincement discal marqué et d’aspect pathologique des
sacro-iliaques (2-Resnick livre) ; ceux de Julkünen et
al, qui admettent que les
4 vertèbres pontées ne soient pas adjacentes (4-Julkünen) ;
enfin, ceux de Utsinger et
al, qui se contentent de
3 vertèbres pontées mais intègrent la possibilité
d’enthésopathies périphériques exubérantes (5-Ustinger), avec
calcifications et/ou ossifications épaisses des ligaments ou
enthèses des talons, genoux, hanches, bassins, côtes, ceintures
scapulaires, coudes, et parfois aussi extrémités (dont les
métacarpophalangiennes et les pieds). Sont aussi très évocateurs
du diagnostic les ossifications précoces des ligaments
ilio-lombaires et sacro-tubéraux, ou du bord inférieur du sourcil
cotyloïdien (6-Haller). Les articulations périphériques concernées
peuvent être transitoirement douloureuses et peuvent s’enraidir de
manière parfois très marquée, notamment à la hanche. Ceci
rendrait d’autant plus souhaitable d’inclure leur atteinte dans
les critères diagnostiques. Les trois jeux de critères existants
requièrent une atteinte rachidienne, même si celle-ci peut ne
devenir évidente que dix ans après les premières atteintes
périphériques (7-Mader J Rheumatol 2004). Mader et
al ont donc essayé de
savoir si la communauté des rhumatologues était prête en 2011 à
accepter la rédaction de nouveaux critères de DISH, mais ont
constaté qu’il n’existait toujours pas encore de consensus à ce
sujet. Des ossifications ligamentaires avec ostéophytes exubérants
en ponts affectant la face antéro-latérale de trois segments
rachidiens (rachis cervical, dorsal, lombaire)(en respectant le bord
gauche du rachis à l’étage dorsal) recueillent l’assentiment de
presque tous, surtout si on note aussi des enthésophytes exubérants
dans d’autres sites. Par contre, la prise en compte d’autres
atteintes, dont la présence de désordres métaboliques, reste
contestée, de même que l’inclusion de présentations seulement
périphériques (8-Mader, Rheumatology), du fait sans doute de
l’existence de plusieurs diagnostics différentiels à alors
évoquer (cf infra). Cette réserve vaut aussi pour les
paléo-pathologistes étudiant les squelettes (9-Van der Merwe) qui
ne peuvent affirmer le diagnostic de DISH sans disposer des
vertèbres.
Epidémiologie
des DISH
La
prévalence des DISH est 10 à 100 fois supérieure à celle des
spondylarthrites (SpA) selon les tranches d’âge considérées, et
l’existence ou non d’un syndrome métabolique. Les valeurs
planchers vont, pour la population en bonne santé, de 3 à 6% de
au-delà de 40 ans, à 11% au delà de 70 ans (10-Mazières). Des
chiffres plus élevés ont été notés en Hollande chez 501 patients
dont l’état de santé avait requis un cliché de thorax.
La prévalence de DISH y était en effet de 17% à partir de 50
ans, et montait à 32% chez
les hommes âgés d’au moins 80 ans (17% chez les femmes)
(sex-ratio de 1,85) (11-Westerfled). La
prévalence est de fait presque double chez les hommes. Elle est
nettement plus élevée dans certains pays, dont le Japon, alors
pourtant que les DISH semblent plus rares chez les autres populations
asiatiques (mis à part les indiens Pimas), de même que chez les
noirs (10-Mazières).
Association
fréquente à un syndrome métabolique
La
fréquence des DISH est clairement associée à celle des syndromes
métaboliques. Dans une étude
indienne sur 310 jeunes diabétiques de type 2 appariés à 310
témoins, la prévalence des DISH était déjà de 14,5% (12-Mathew).
Chez 436 patients âgés de
65,5 +/- 10 ans pris en charge en rééducation cardiologique, cette
prévalence grimpait à 30%, l’obésité étant un net facteur
favorisant (Odd ratio de 2,28), à la différence des facteurs de
risques cardio-vasculaires usuels
(13-Zincarelli).
Observations
paléo-pathologiques
L’association
à l’âge et au syndrome métabolique explique sans doute certaines
observations paléo-pathologiques : l’étude de cadavres lorrains
des sixièmes à huitièmes siècles de 38 femmes et 61 hommes âgés
d’au moins 30 ans n’a retrouvé des signes de DISH que dans 3% à
4% des cas (14-Vidal). Par contre, dans un cimetière de moines
hollandais, présumés bien nourris, une hyperostose probable ou
certaine a été observée chez 40% des 51 squelettes étudiés, bien
que l’âge moyen estimé de ces religieux n’était que de 49,5
+/- 13 ans (15-Verlaan). Plusieurs membres de la famille des Médicis
souffraient d’hyperostose (16-Weisz).
Il
y a plus de DISH avec HLAB27 que de spondylarthrites !
Compte
tenu de la prévalence du gène HLA-B27 dans la population générale
(7%), et de l’estimation chez les hommes de 5% d’hyperostose
après 40 ans, 15% après 50 ans, et 30% après 80 ans, la fréquence
des patients HLA-B27 et présentant aussi un DISH est, pour un homme
d’au moins 40 ans, égale à celle des SpA. Le ratio DISH/SpA est
de trois chez les hommes d’au moins 50 ans, et de 6 chez les hommes
de plus de 80 ans. Le fait qu’il y ait donc plus d’hommes
porteurs et d’un DISH et du gène HLA-B27 que de SpA (qui ne
touchent que 0,3% de la population) doit inciter à ne retenir
qu’avec prudence le diagnostic de SpA sur des signes radiologiques
atypiques, a fortiori chez les patients de plus de 40 ou 50 ans. Les
critères ASAS de SpA ont d’ailleurs restreint leur champ de
validité aux patients de moins de 45 ans. Il faut aussi savoir
redresser des diagnostics erronés de SpA posés seulement sur la
conjonction du gène HLA-B27 et de signes radiologiques parfois
trompeurs, dont des aspects de fusion sacro-iliaque que peuvent
induire des enthésophytes de DISH passant en point devant et/ou
derrière les sacro-iliaques.
Complications
ORL des DISH
L’hyperostose
est bien connue des ORL (17-Verlaan). Les hyperostoses cervicales
peuvent en effet induire des raucités de la voix, des ronflements
avec syndromes d’apnée du sommeil, des stridors, des œdèmes
laryngés, des sensations de pharyngite chronique (18-Ohki), et des
paralysies de corde vocale par fixation de l’articulation
crico-aryténoïdiene (19-Anand). Elles peuvent aussi induire des
difficultés majeures lors des fibroscopies et essais d’intubation
et imposer une trachéotomie (20-Stefan). L’obstruction laryngée
peut de même aller jusqu’à induire une insuffisance respiratoire
aiguë avec hypercapnie (21-Wang).
Les
DISH peuvent de plus induire des dysphagies pouvant aller jusqu’à
des fausses routes mortelles, ce pourquoi il est parfois nécessaire
à recourir à une chirurgie d’exérèse des enthésophytes
cervicaux. Un suivi à 10 ans de 7 patients opérés a montré
qu’après l’intervention ceux-ci se reconstituaient à la vitesse
moyenne de 1mm par an, 2/7 ayant récidivé de leur dysphagie, et 1/7
ayant du être réopéré pour ce motif. La vitesse de reconstitution
était corrélée à la mobilité résiduelle du segment vertébral
(22-Miyamoto).
Les
DISH peuvent-ils induire des douleurs ?
Pas
de consensus pour les douleurs rachidiennes.
Dans
une étude récente de Mader et
al (23-24Mader
Osteoarthritis cartilage) les patients souffrant de DISH avaient un
peu plus de douleurs lombaires et dorsales que des témoins du même
âge. Par contre, plusieurs études contrôlées antérieures avaient
conclu que les DISH souffraient plutôt moins de lombalgies que le
reste de la population (25-Schlapbach), ce qui pourrait s’expliquer
par la moindre mobilité de leur rachis, et une prévalence à peine
accrue de discarthrose (55% versus 50% des contrôles)
(26-Di Girolamo).
Après
relecture des radios de 298 hommes de l’étude MrOs (âgés de 65 à
100 ans), et alors qu’un DISH selon les critères de Resnick a été
retrouvé chez 42% de ces patients (de 30% entre 65 et 70 ans à 56%
pour les hommes de plus de 80 ans), corrélé au BMI, ceux avec
hyperostose avaient moins souvent signalé des épisodes de
lombalgies que ceux sans hyperostose (59% vs 71%, P = 0.03), ceci
restant valide après ajustement à l’âge et au BMI. L’intensité
des lombalgies et leur fréquence était également moindre
(27-Holton). Il n’a pas été noté de différence pour les
cervicalgies (27-Holton).
Pas
de preuve d’une prévalence plus grande d’arthroses
périphériques, mais modification possible du seuil de la douleur.
Dans
une étude testant le seuil de douleur de 87 DISH versus 65
contrôles, les patients avec hyperostose avaient plus de points
douloureux (parmi ceux testés pour rechercher des signes de
fibromyalgie), et un seuil de la douleur plus bas, que ceux sans
hyperostose (24-Mader J Rheumatol 2010). Par ailleurs, les
entésopathies ossifiantes des DISH peuvent induire des bursites
récidivantes (28-Gregory). Il n’y a par contre pas de preuves que
les DISH favorisent la survenue de lésions du cartilage, même si
ceci est souvent suggéré. Dans les rares travaux consacrés à
l’épaisseur des cartilages chez les DISH il n’a pas été
retrouvé de pincement plus marqué du cartilage ceux-ci par rapport
aux témoins (29-Littlejohn). Les impressions contraires résultent
sans doute de l’association entre surpoids et DISH, les lésions
arthrosiques étant la conséquence du premier et non de
l’hyperostose par elle-même, dont la présence peut aussi fausser
le jugement de l’évaluateur (habitué à évoquer un pincement
devant tout aspect évocateur d’ostéophyte).
Les
DISH ne protègent pas de l’ostéoporose
Une
étude en QCT des radius, tibias et troisièmes métacarpiens de 30
DISH versus 30 témoins a montré qu’il n’y avait pas
d’augmentation de la masse osseuse chez ces patients, les chiffres
parfois plus élevés de DXA retrouvés dans certaines études étant
dus à des surestimations du fait des coulées d’ossification
para-vertébrales droites (30-Eser). La surestimation de la mesure de
la DEXA du fait de l’hyperostose a été évaluée entre 23,6%
et 39,0% dans une étude menée sur dix cadavres avec DISH versus 10
cadavres indemnes de DISH (31-Westerveld,
Rheumatology 2009). L’ étude de 342 hommes de plus de 65 ans de la
cohorte MrOs, dont 52% avaient des signes d’hyperostose, a même
poussé à la conclusion que la prévalence des fractures vertébrales
était plus élevée chez les DISH que chez ceux sans DISH (28%
versus 20%, < p = 0.09), quand bien même la DXA paraissait un peu
plus élevée du fait de la présence des entésophytes (1.08 vs
1.00 g/cm(2), p ≤ 0.0001). Le différentiel allait jusqu’à +
22% dans les formes sévères de DISH. La QCT n’était par contre
pas différente (0.11 vs 0.11 g/cm3, p = 0.65) entre les deux
groupes, et était même logiquement plus basse de -25% dans le
sous-groupe des DISH qui s’étaient fracturés (32-Diederichs).
Les
fractures vertébrales compliquant les DISH sévères peuvent être
très graves
Des
fractures rachidiennes peuvent donc survenir dans les DISH sévères.
Elles peuvent être aussi instables et dangereuses que dans les SpA.
Toutefois, à la différence de celles rencontrées dans les formes
ankylosantes de SpA les fractures en bäton de craie des DISH passent
dans le corps vertébral et non à travers le disque (33-Taljanovic).
Ceci pourrait s’expliquer par le fait que le volume des
entésophytes est très supérieur en regard des disques, leur taille
étant plus fine en regard des corps vertébraux (34-Verlaan Eur
Spine J). Les fractures cervicales survenant après un traumatisme
chez des patients présentant déjà une hyperostose sévère ont un
pronostic variable selon les auteurs : il était
particulièrement grave dans la série de 33 patients opérés
de Bransford et al,
âgés de 74 +/- 11 ans, car 26,5% sont décédés peu après, seuls
21% ayant été bien améliorés, et 60% ayant développé des
complications pulmonaires sans lien avec la lésion neurologique
initiale (35-Bransford). Tous les auteurs ne sont pas aussi
pessimistes : dans la série de Schoenfeld et
al de fractures du rachis
cervical de 27 DISH comparées à celles de 14 spondylarthrite
ankylosantes et à des témoins indemnes de ces deux pathologies, le
risque de mortalité n’est apparu augmenté que dans le sous groupe
des SpA, et ce dès 3 mois après le geste chirurgical
(36-Schoenfeld). La vérité est sans doute entre ces deux
extrêmes : dans la revue de littérature de Westerfeld et
al portant sur 93
articles (345 SpA et 55 DISH), le taux de complications
post-opératoires allait de 33% pour les DISH à 51% pour les SpA,
mais sans différences quant à la mortalité à 3 mois (20% et 18%
respectivement)(37-Westerfeld Eur Spine J 2009). Il s’agit en tout
cas d’une complication sérieuse dans les deux contextes, des
déficits neurologiques étant déjà présents au diagnostic
(souvent différé) chez 40% des DISH et 67% des SpA. Les
traumatismes à l’étage dorsal peuvent aussi avoir des
conséquences vitales : il a été rapporté un cas de décès
d’un homme de 56 ans par perforation cardiaque via un ostéophyte
de T5 suite à un traumatisme thoracique infligé dans une rixe
(38-Sauvageau).
Autres
complications vertébrales liées aux DISH
Les
DISH peuvent, comme les SpA, aussi induire des pertes de mobilité et
des postures en cyphose, mais l’aspect radiologique permet en
principe de les différencier (39-Olivieri), et la perte de mobilité
est en principe moindre dans les DISH que dans les SpA, car les DISH
n’induisent pas de fusion des articulaires postérieures, laquelle
est la principale source d’enraidissement dans les SpA.
Quand
les ligaments jaunes s’ossifient au même niveau que le ligament
longitudinal postérieur des compressions médullaires peuvent s’en
suivre, y compris à l’étage thoracique (40-Guo). Des
pseudo-tumeurs inflammatoires autour de l’odontoïde ont également
été observées dans le contexte des DISH et attribuées à une
hypermobilité de ce segment imposée par la raideur des autres
segments du rachis cervical (41-Mirzasadeghi, 42-Boulman, 43-Storch).
D’autres explications de compression médullaire ont été
rapportées à l’étage C1-C2 : subluxations C1-C2, fractures
de l’odontoïde, hypertrophies ligamentaires, et ossifications du
tubercule de C1 (44-Kawabori).
Traitement
des DISH
Un
programme quotidien d’auto-rééducation sur 6 mois a été testé
en ouvert sur 17 patients, dont 15 sont allés au bout de
l’expérience (45-Al Herz). Il comportait des exercices
d’étirement, de renforcement musculaire, et de mobilité, et 14
séances encadrées par un rééducateur. Au terme des 6 mois, la
moitié des participants s’estimaient améliorés, versus 20%
inchangés, le jugement des 4 autres patients étant incertain. Les
seules améliorations statistiquement significatives concernaient la
flexion du rachis (Schöber et distance doigt-sol)(45-Al Herz). Les
instabilités vertébrales induites par la rigidité des segments sus
et sous-jacents peuvent conduire à la pratique d’une arthrodèse
efficace du seul segment rachidien encore mobile quand
l’hypermobilité à ce niveau génère des douleurs et des
tractions radiculaires (46-Chi).
Il
n’existe par ailleurs toujours aucun traitement médical de la
formation des entésophytes. On peut toutefois évoquer le rôle
préventif possible des AINS dans la prévention des ossifications
péri-prothétiques post-opératoires, et les travaux en cours sur
l’intérêt d’autres molécules, mais à usage seulement
préventif également : inhibiteurs de BMP (comme Noggin) ou
des récepteurs de BMP, agonistes nucléaires du récepteur-gamma de
l’acide rétinoïque, et piégeurs de radicaux libres (47-Pavlou).
Diagnostic
différentiel des DISH d’avec les SpA
Le
diagnostic différentiel entre enthésopathies ossifiantes de SpA et
de rhumatismes psoriasiques d’une part et de DISH d’autre part
peut être difficile, voire impossible (48-Olivieri) si on ne
considère qu’une seule localisation extra-rachidienne, a fortiori
dans les SpA à début tardif. Plusieurs
publications ont évoqué la rectification de diagnostics erronés de
SpA (49-Jordana), ou de rhumatisme psoriasique (50-Taniguchi), chez
des patients ne présentant que des signes de DISH à l’autopsie
(49-Jordana). Il ne s’agit toutefois sans doute pas de la source
d’erreur la plus fréquente : dans une série de 24 patients
chinois diagnostiqués à tort comme souffrant de SpA, les
principales erreurs ayant été le fait de 4 tumeurs malignes
(sarcome rétro-péritonéal, cancer gastrique avancé, cancer de
l’ovaire, leucémie aiguë), 6 tumeurs bénignes (dont 4 intra ou
péri-rachidiennes), 5 pathologies dégénératives du rachis (dont
deux ostéoses iliaques condensantes), les DISH ne représentant que
deux cas (51-Deng). Les derniers diagnostics erronés étaient une
ochronose, une maladie de Wilson, et deux hypophosphorémies
chroniques (51-Deng) (84% de ces patients n’auraient pas satisfait
les critères d’Amor). La coexistence d’une SpA et d’un DISH a
toutefois été aussi rapportée à plusieurs reprises (52-Wooten).
La vitesse de progression des signes radiologiques ne peut permettre
de différencier les deux entités. Des auteurs berlinois ont en
effet comparé la vitesse de progression des ossifications
vertébrales aux rachis lombaires et cervicaux chez 146
spondyarthrites et 141 DISH, et constaté que la vitesse de
progression du score mSASSS (modified Stoke AS Spine Score) avait
été la même dans les deux groupes (3.3 ± 4.2 versus 4.1 ± 9.5,
soit 1,3 unité par an en moyenne) (53-Baralakios). Ces auteurs ont
aussi souligné que des syndesmophytes et des ostéophytes étaient
présents dans les deux contextes. En effet, même s’ils étaient
plus fréquents dans le contexte des SpA (5.7 ± 5.5), des
syndesmophytes étaient aussi notés chez les DISH (2.7 ± 2.8).
Réciproquement, des ostéophytes ont été notés chez les SpA (1,0
+/- 1,4) soit à peine moins que chez les DISH (1,4 +/- 1,8), même
si leur angle par rapport au cops vertébral était moindre
(53-Baralakios).
Autres
diagnostics différentiels des DISH
On
retrouve au Japon une prévalence tout à fait inhabituelle (jusqu’à
4% de la population) d’ossification du ligament longitudinal
postérieur (OLLP) en particulier au rachis cervical, soit près
de 80 fois plus souvent qu’en Europe (54-Ono). Comme les DISH
semblent plus fréquents au Japon, une parenté entre les deux
syndromes reste toutefois plausible, d’autant que un quart des
patients avec OLLP ont aussi une ossification du ligament vertébral
commun antérieur (55-Tsuyama Clin Orthop Rel Res).
Une famille anglaise avec hyperostose assez spectaculaire du rachis
cervical à début précoce (moins de 25 ans) mais respect des rachis
dorsaux et lombaires a été rapportée, l’hyperostose ne
concernant pas le ligament longitudinal postérieur comme chez les
patients japonais, mais étant confirmée par la présence de signes
également typiques d’hyperostose autour des hanches (56-Corman).
Certains patients avaient été diagnostiqués à tort comme
souffrant de SpA, malgré l’absence de HLA-B27 et d’atteintes des
sacro-iliaques. Dans d’autres familles se conjuguent des
ossifications des ligaments vertébraux et des calcifications
périphériques, sans atteintes des sacro-iliaques (57-Branten). Il
pourrait ne s’agir que de formes topographiques de DISH, qui sont
sans doute des entités hétérogènes, comme le suggère aussi
l’existence de modèles animaux avec ou sans calcifications.
Des
ossifications des ligaments péri-vertébraux peuvent aussi
s’associer à des achondroplasies avec ou sans enchondromes (58-Al
Kaissi). Les autres
pathologies pouvant induire des ossifications proches des
hyperostoses sont, les fluoroses, les traitements au long cours par
les rétinoïdes, l’acomégalie, les ochronoses, et
l’hypophoshatémie familiale liée à l’X (59-Utsinger). Comme
l’hypoparathyroïdie peut
aussi induire des tableaux très proches de celui d’une DISH
(60-Unverdi, 61-Jiang) un bilan phosphocalcique devrait donc être
fait chez tous les patients présentant des ossifications
péri-vertébrales, même lorsqu’un diagnostic de SpA ou de DISH a
déjà été posé depuis longtemps (62-Makitie). Des ossifications
des ligaments para-vertébraux et un tableau complet de DISH (associé
parfois à une hyperostose crânienne) peuvent d’ailleurs survenir
dans d’autres variétés d’hypophosphorémie génétique, comme
celles, autosomiques récessives, dues à des mutations de DMP-1
(dentin matrix protein), une molécule exprimée dans les
ostéoblastes et ostéocytes (62-Makitie).
Pathogénie
Modèles animaux à étudier
Certains dinosaures présentaient
aussi des stigmates de DISH (63-Rotschild). Des DISH surviennent avec
l’âge chez 1 à 3% des grands singes (babouins, gorilles), et
beaucoup de mammifères (ours, chameaux, chevaux, bisons) dont les
baleines. Les modèles les plus intéressants sont sans doute
ceux de certaines races canines. Comme chez l’homme, la prévalence
de l’hyperostose croit avec l’âge chez le chien, et est plus
fréquente chez les mâles (64-Kranenburg HC) ; de 4% en moyenne
selon les races, elle atteint 40% chez les boxers, dont l’étude
génétique pourrait donc être particulièrement instructive,
d’autant que ces chiens ne sont par ailleurs pas prédisposés à
un syndrome métabolique.
Formes
associées à des calcifications
Le
fait que des pathologies métaboliques comme l’ochronose puissent à
la fois induire des signes de chondrocalcinose et d’hyperostose
n’est pas sans intérêt. En effet on retrouve dans d’autres
modèles un même mélange de calcifications et d’ossifications des
ligaments vertébraux et périphériques. Ainsi chez les souris
déficientes en ENT-1, qui transporte normalement les nucléosides
dont l’adénosine à travers les membranes cellulaires. Ces souris
développent des lésions très ressemblantes à celles de
l’hyperostose au rachis dorsal, s’étendant ensuite aux rachis
cervicaux et lombaires, ainsi que des calcifications de divers tissus
(disques intervertébraux et chondro-sternales) avec élévation des
taux sanguins de pyrophosphates inorganiques (65-Warraich). Il
serait donc intéressant de rechercher une anomalie du gène ENT
chez l’homme dans les rares familles décrites avec ossifications
péri-vertébrales en colonne de bambou, et calcifications
périphériques, mais sans atteinte sacro-iliaque. Une même
association entre hyperostose, et chondrocalcinose, mais avec cette
fois sclérose voire ankylose des sacro-iliaques, a aussi été
rapportée dans douze familles des Açores sans lien de parenté
entre elles. Il s’agissait souvent de formes atypiques de
chondrocalcinose, avec calcifications ectopiques extra-articulaires
autant que dépôts dans les fibrocartilages : sur les 103
membres de ces familles, 70 patients avaient des calcifications des
parties molles, mais seulement 12 un tableau typique de
chondrocalcinose avec preuve de pyrophosphates dans les
articulations. Une sclérose ou ankylose des sacro-iliaques,
retrouvée chez 15% des patients, avait pu orienter parfois à tort
vers une spondylarthrite, d’autant que les signes radiologiques et
cliniques étaient apparus tôt (âge moyen des patients au
diagnostic de 38 ans) (66-Bruges-Armas). La recherche de
calcifications chez tous les patients avec hyperostose à caractère
familial pourrait permettre de recenser d’autres familles
informatives, et mettre sur la piste de gènes humains favorisants la
survenue de ce type de DISH avec calcifications, qui sont peut être
médiées par d’autres mécanismes que les DISH sans
calcifications.
Les
souris tiptoe walking (‘souris qui font des pointes’) présentent
une ossification du ligament longitudinal postérieur, ainsi que des
calcifications ectopiques et une ossification du tendon d’Achille
(67). Ce phénotype murin est du à une mutation non-sens du gène de
nucleotide pyrophosphatase (NPPS). Ce gène code pour la synthèse de
pyrophosphate inorganique, qui est lui-même un inhibiteur majeur des
calcifications et de la minéralisation. Des auteurs japonais n’ont
toutefois retrouvé chez l’homme qu’une association entre une
délétion en amont d’un intron de ce gène et la présence d’une
OLLP (68-Nakamura, 69-Tahara). Il est donc peu probable que ce gène
contribue à la pathogénie des DISH chez l’homme, du moins des
DISH sans calcifications.
Autres
syndromes informatifs
L’association
MURCS est une forme atypique et compliquée du syndrome de
Mayer-Rokitansky-Kuster-Hauser,
lequel correspond à une aplasie des canaux MUllériens, associée à
une dysplasie Rénale, et à des anomalies Squelettiques. Celles-ci
peuvent comporter des signes radiologiques à type d’hyperostose
rachidiennes très marquées, parfois associés à des malformations
de la charnière cervico-occipitale (70-Al Kaissi). Les gènes
favorisant ce syndrome ne sont pas encore connus, des mutations de la
WNT4, retrouvées dans certains cas, ne semblant pas l’explication
principale.
Rôle
des toxiques dans l’induction d’hyperostoses focales, et du taux
de DKK1.
Les
ossifications hétérotopiques peuvent avoir une origine traumatique,
neurogène (71-Javasundara) ou génétique (72-Little J). Un curieux
cas d’ossification profuses autour des sites fracturaires a été
rapporté chez un homme de 33 ans n’ayant eu comme co-facteur
favorisant à ces volumineuses ossifications que l’inhalation
durable au décours de l’accident ayant induit ces fractures de
fortes concentrations d’un aérosol (1,1-difluoroethane :
DFE) contenant du fluor (C2H4F2)(72-Little). Des
tableaux proches des DISH ont été décrits après utilisation au
long cours de bexarotène (73-Schadt), un anti-néoplasique utilisé
dans le cancer du sein, le cancer du poumon, le sarcome de Kaposi, la
bexarotène pouvant aussi faire régresser les plaques d’amylose
dans des modèles murins. Le mode d’action du bexarotène est
d’activer le récepteur beta aux rétinoïdes, et il est probable
que cet effet secondaire passe par des mécanismes proches de ceux
supposés pour les rétinoïdes.
La
prise au long cours d’étretinate pour des lésions cutanées de
type acné sévère ou érythrodermie psoriasique peut de fait
induire des lésions d’hyperostose suivant le trajet des capsules,
suffisantes à enraidir des articulations comme les hanches, et
jusqu’à interdire la marche dans les cas extrêmes (74-Tusji).
Dans
l’étude de Senolt et
al, les taux de DKK1, un
inhibiteur des ostéoblastes, était plus bas dans le sérum de 37
patients que chez 22 contrôles appariés pour l’âge et le sexe
(p<0.0001), et les auteurs ont aussi trouvé une association entre
les taux les plus bas de DKK1 et la sévérité de l’hyperostose,
indépendamment de l’âge, du sexe, et des autres marqueurs, dont
ceux de turn-over osseux et de masse osseuse (75-Senolt). Toutefois,
ceci n’a pas été confirmé par d’autres travaux, dont celui
d’Aeberli et al
(76-Aeberli), et plus qu’une anomalie systémique du fonctionnement
des ostéoblastes, ce sont des anomalies de la différentiation des
précurseurs ostéoblastiques au sein de certaines enthèses qui
doivent rendre compte des DISH.
Etude
génétique des patients avec ossifications du ligament longitudinal
postérieur (OLLP) : encore infructueuse et d’intérêt
incertain.
L’OPLL
a souvent un caractère familial, la transmission paraissant
autosomique (77-Hamanishi). L’intervention de co-facteurs
génétiques parait d’autant plus probable qu’un haut niveau de
concordance a été observé chez les jumeaux (78-Koga). Il a
d’abord été conclu que l’origine génétique de ce
syndrome d’ossification du ligament longitudinal postérieur devait
se situer entre les gènes HLA de classe II et celui, proche, du
COL11A2 (79-Numasawa). En fait ceci n’a pu être confirmé, et
d’autres gènes du collagène ont été ensuite testés. En
étudiant la fréquence de sept polymorphismes du gène COL6A1, chez
97 cas japonais (versus 298 contrôles japonais), et 96 tchèques
(versus 96 contrôles tchèques), une sur-représentation du
polymorphisme d’un intron a été observé chez les patients
japonais, mais non chez les tchèques : il pourrait donc s’agir
d’un hasard, même si le gène COL6A1 est aussi suspecté de
favoriser les OLLP (80-Tsukahara). L’étude la plus complète a
analysé 109 polymorphismes de 35 gènes candidats sur 711 cas d’OPLL
et 896 contrôles : elle n’a pu confirmer aucune des
associations préalablement suspectées (COL11A2, NPPS
et TGFB1) et a seulement retrouvé une corrélation avec un SNP d’un
intron de TGFB3 (P=0.00040) (81-Horikoshi). Il n’est de plus pas
sur que la découverte du ou des gènes prédisposants aux OLLP
puisse être extrapolée à la pathogénie des DISH (d’autant que
les DISH sont peut-être des entités hétérogènes). Ainsi, si
c’est un polymorphisme du récepteur du FGF-1 qui est associé aux
OLLP (82-Jun), c’est un polymorphisme du gène FGF2 qui semble
associé à la survenue des DISH, et un autre polymorphisme de FGF2
aux ossifications des ligaments jaunes (82-Jun).
Rôle
du syndrome métabolique dans la pathogénie des DISH
Une
forte association entre la survenue d’un DISH, et la présence d’un
diabète personnel ou familial ou d’une hypertension, a été
remarquée de longue date, et vérifiée dans quelques études cas
témoins, que ceux-ci soient des témoins sains ou des arthroses
(Mader Osteoarthritis cartilage). L’hyperostose semble toutefois
plus associée au diabète de type II qu’à celui de type I (83-Del
Rosso), et plus liée au poids qu’au risque cardio-vasculaire, même
si le risque cardiaque des DISH est aussi accru. Dans une étude sur
47 patients DISH appariés à 48 autres patients, la fréquence du
syndrome métabolique était, selon les définitions retenues,
majorée d’un facteur 3,61 à 3,81 chez les patients souffrant de
DISH, leur risque de développer une maladie cardio-vasculaire dans
les 10 ans étant très nettement supérieur (p = 0.007) (84-Mader
Seminars), alors que leurs paramètres lipidiques étaient
comparables. Comme dans d’autres études, c’est surtout le BMI et
le tour de taille qui corrélaient fortement avec la présence d’un
DISH. L’étude des métabolismes glucidiques et lipidiques chez des
patients non diabétiques mais souffrant de maladie de Forestier ne
montre pourtant pas d’anomalies majeures par rapport aux contrôles:
un peu moins de triglycérides non estérifiés, et une baisse minime
de l’index insulinique, sans modifications des taux d’IGF-1 ou
d’IGF-BP3 (insulin-like growth factor binding protein 3), ni de
ceux d’acide urique ou de cholestérol (85-Eckertova). Il serait
donc intéressant d’étudier le rôle dans la pathogénie des DISH
d’autres molécules associées au syndrome métabolique mais ayant
aussi un effet sur la différenciation osseuse, à savoir les
adipokines.
Intérêt
d’étudier le rôle des adipokines dans la pathogénie des DISH
De
fait, les taux de leptines sont plus élevés chez les patients
souffrant d’OLLP (86-Shirakura), et corrélés à la sévérité et
l’étendue des ossifications ligamentaires (87-Ikeda). Même si
l’exposition in vitro des cellules de ces ligaments à la leptine
ne majore pas l’activité phosphatase alcaline et/ou la synthèse
de collagène (86-Shirakura), le récepteur à la leptine est
exprimé dans les ligaments longitudinaux, et cette adipokine
pourrait en conjonction avec d’autres stimuli participer aux
ossifications des DISH. Il a
aussi été montré récemment que la leptine pouvait avoir des
effets ostéo-inducteurs (88-Turner), même si cette adipokine est
plutôt connue pour favoriser la différenciation des cellules
mésenchymateuses en adipocytes. Il aussi été montré qu’elle
était secrétée au sein des ostéophytes d’arthrosiques
(89-Presle). Parmi les autres
adipokines l’adiponectine mériterait aussi d’être étudiée.
Elle favorise en effet la différentiation des cellules
mésenchymateuses en cellules ostéoblastiques (90-Lee), ce qui est
d’autant plus à souligner que les enthèses sont particulièrement
riches en cellules mésenchymateuses.
Intérêt
de l’étude du rôle des cellules mésenchymateuses dans la
pathogénie des DISH.
L’importance
des cellules mésenchymateuses dans la physiologie et la pathologie
des enthèses a été démontrée dans des modèles murins de lésions
des enthèses, où l’injection de cellules mésenchymateuses a
permis une réparation plus rapide et meilleure que l’injection de
chondrocytes (91-Nourissat), et par d’autres travaux ayant étudié
les conditions pour que ces cellules mésenchymateuses se
différencient en ténocytes, chondrocytes ou cellules osseuses selon
leur ‘place’ dans l’enthèse. La différentiation des cellules
mésenchymateuses vers un phénotype tendineux ou osseux dépend
d’une part du niveau de traction exercé sur les tissus : plus
celle-ci est forte, plus la différenciation se fait dans le sens
d’une ossification (à partir de 70-90 Pa surtout). Toutefois des
signaux paracrines (dont la concentration en collagène-1 ou en
fibrobectine) modulent également beaucoup cette différentiation
quand les stress de traction sont moins forts. En présence de
fortes concentrations de fibronectine la différenciation se fait
dans le sens d’une ossification, mais celle-ci est fortement
inhibée par les concentrations croissantes de collagène-1 qui
favorisent la différentiation en ténocytes. Ces signaux semblant
converger vers la synthèse de BMP-2 et la voie de signalisation
Smad8 qui inhibe fortement la différenciation en ostéoblaste
(92-Sharma) et favorise le développement des tendons au sein de
l’enthèse (93-Shahab).
D’autres
travaux récents ont démontré que l’ossification pathologique des
ostéophytes était associée à la présence au sein de ceux-ci de
cellules mésenchymateuses ayant sans doute reçu des signaux
anormaux du cartilage et/ou de l’os de voisinage (traction
excessive mais aussi signaux biologiques). Des cellules ayant un
phénotype de cellules mésenchymateuses (CD90+, CD105+, CD73+), et
provenant sans doute du périoste, ont en effet été objectivées
dans les ostéophytes humains. Ces cellules ont des capacités de
prolifération supérieures à celles des autres précurseurs
ostéoblastiques, en particulier les cellules mésenchymateuses de la
moelle osseuse (94-Singh Stem cells). Elles vieillissent par ailleurs
moins vite, et expriment plus de BMP-2 que leurs homologues de la
moelle osseuse (95-Singh J Biol Chem 2009). La
prolifération de ce ces cellules mésenchymateuses d’origine
périostée débute très tôt dans les modèles murins d’arthrites
expérimentales destructrices (dès le troisième jour) et elle n’est
pas freinée par le blocage du TNF pas plus que par celui de la voie
RANK-RANKL (96-Schett). Il est très probable que de mêmes cellules
mésenchymateuses soient à l’origine des ossifications
pathologiques dans les DISH. En effet, l’injection de cellules
mésenchymateuses dans des disques de lapin (rendus préalablement
dégénératifs par incision) a induit l’apparition de volumineux
ostéophytes antéro-latéraux, au sein desquels ont été retrouvées
les cellules mésenchymateuses injectées, lesquelles étaient donc
très vraisemblablement à l’origine de ces hyperostoses. Les
cellules mésenchymateuses injectées n’étant de plus pas restées
au sein des disques, il faudra comprendre pourquoi les cellules
mésenchymateuses tendent à migrer en dehors du disque pour éviter
ce phénomène avant d’envisager le recours chez l’homme à des
injections intra-discales de cellules mésenchymateuses autologues
(97-Vadala). Ces travaux devraient aussi permettre de mieux
comprendre la pathogénie des hyperostoses des DISH voire de
l’ankylose des SpA, et faire le lien avec les études consacrées à
l’influence des adipokines sur la physiologie des cellules souches
mésenchymateuses. Il n’est pas impossible que des adipokines
participent à l’ankylose des spondylarthrites, car l’IL-17
majore la synthèse de leptine dans les cellules mésenchymateuses de
la moelle osseuse humaine (98-Noh). Il ne serait pas surprenant que
des perturbations dans la différentiation des cellules souches du
périoste ou de l’annulus liées à l’âge et/ou à des
déséquilibres dans les concentrations d’adipocytokines jouent
aussi un rôle décisif dans la pathogénie des DISH, d’autant que
la leptine (et son récepteur) sont exprimées par les cellules de
l’annulus et que sa concentration y augmente avec l’âge des
patients (99-Zhao). De nombreuses avancées dans ce domaine sont donc
à attendre dans un proche avenir (100-Mader).
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3 commentaires:
SpA veut dire : spondylarthrite ankylosante
je vous remercie de cette étude qui vient m'éclairer sur cette maladie dont je souffre depuis 20 jours seulement, mon médecin ne voulant peut être pas m'alarmer m'a confirmé qu'il va stopper sa progression .NB: je suis une femme de 58 ans ayant subit une mastectomie totale gauche suivit de chimio et radiothérapie en 1997 je menais une vie normale sans aucun problème de sante après cette date jusqu'à ce jour du mois d'avril 2020 ou je n'ai pas pu user de mes mains avec des douleurs au niveau des articulation des deux poignets, actuellement je suis sous traitement: 4 injections meprenale(solu médrole)+ lexin(céfalexine)+vit tri B vit hup +doliprane +solupred à controler dans 8 jours prochains
Suis Richard, je suis ici pour témoigner d'un grand herboriste qui a guéri ma femme d'un cancer du sein. Son nom est le Dr Imoloa. Ma femme a traversé cette douleur pendant 3 ans, j'ai presque dépensé tout ce que j'avais, jusqu'à ce que je voie des témoignages en ligne sur la façon dont le Dr Imoloa les guérit de leurs maladies, immédiatement je l'ai contacté. puis il m'a dit les choses à faire avant d'envoyer la phytothérapie. Je souhaite qu'il l'ait fait par le service de messagerie DHL, et il nous a expliqué comment appliquer ou boire le médicament pendant deux bonnes semaines. et à la plus grande surprise avant la troisième semaine supérieure, ma femme était soulagée de toutes les douleurs, croyez-moi, c'est ainsi que ma femme a été guérie du cancer du sein par ce grand homme. Il dispose également d'une puissante phytothérapie pour soigner des maladies telles que: la maladie d'Alzheimer, la maladie de Parkinson, le cancer du vagin, l'épilepsie, les troubles anxieux, les maladies auto-immunes, les maux de dos, les entorses de dos, les troubles bipolaires, les tumeurs cérébrales, les maladies malignes, le bruxisme, la boulimie, les maladies du disque cervical, les maladies cardiovasculaires Maladie, néoplasmes, maladies respiratoires chroniques, troubles mentaux et comportementaux, fibrose kystique, hypertension, diabète, asthme, arthrite inflammatoire auto-immune ed. maladie rénale chronique, maladie inflammatoire des articulations, impuissance, spectre alcoolique feta, trouble dysthymique, eczéma, tuberculose, syndrome de fatigue chronique, constipation, maladie inflammatoire de l'intestin, maladie du lupus, ulcère buccal, cancer de la bouche, douleur corporelle, fièvre, hépatite ABC, syphilis, diarrhée, VIH / SIDA, maladie de Huntington, acné du dos, insuffisance rénale chronique, maladie d'Addison, douleur chronique, douleur de Crohn, fibrose kystique, fibromyalgie, maladie inflammatoire de l'intestin, maladie fongique des ongles, maladie de Lyme, maladie de Celia, lymphome, dépression majeure, maligne mélanome, manie, mélorhéostose, maladie de Ménière, mucopolysaccharidose, sclérose en plaques, dystrophie musculaire, polyarthrite rhumatoïde. Vous pouvez le joindre par e-mail via drimolaherbalmademedicine@gmail.com / whatsapp +2347081986098 Site Web / www.drimolaherbalmademedicine.wordpress.com
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