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AVERTISSEMENT // MISE EN GARDE : Il faut bien avoir à l'esprit ceci : la « maladie de Forestier » est une pathologie très atypique et très asymptomatique, et que les articles publiés dans ce Blog font références à des cas extrêmes pour la plupart. Ainsi seulement 10% à 15% des sujets touchés sont susceptibles de présenter des symptômes sévères. La découverte de cette « maladie » est fréquemment fortuite. C'est souvent lors d'un examen radiologique, qui n'a souvent rien à voir avec l'indication du bilan RX, que le diagnostic de « Forestier » est posé.

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samedi 5 janvier 2013

La mélorhéostose vertébrale ( voici encore une autre appellation )




·           La mélorhéostose vertébrale se caractérise par une croissance osseuse excessive le long des vertèbres de la colonne vertébrale.
·           Elle produit également une inflammation et une croissance osseuse au point d’attache des tendons et des ligaments avec l’os, survenant par exemple au coude, au genou et au talon.
·           Les personnes atteintes de mélorhéostose présentent souvent des excroissances osseuses.


La mélorhéostose vertébrale (parfois appelée maladie hyperostosante de Forestier) est considérée comme une forme d’arthrite dégénérative qui se caractérise par une croissance osseuse excessive le long des vertèbres de la colonne vertébrale. Elle est également associée à de l’inflammation et à une calcification (croissance osseuse) en d’autres endroits du corps où les tendons et les ligaments s’attachent à l’os, comme le coude, le genou et le talon. Il peut en résulter des excroissances osseuses qui apparaissent fréquemment au talon.
La mélorhéostose vertébrale est-elle courante?   

·           La mélorhéostose vertébrale est très courante, elle touche entre six et douze pour   cent de la population en Amérique du Nord.
·           Elle apparaît rarement chez les personnes de moins de cinquante ans.
·           Elle touche plus d’hommes que de femmes.


On pense que la mélorhéostose vertébrale représente la deuxième forme d’arthrite la plus fréquente, après l’arthrose. Elle est présente chez 6 à 12 pour cent de la population en Amérique du Nord, presque toujours chez des personnes âgées de plus de cinquante ans. À la différence des autres formes d’arthrite, la mélorhéostose apparaît plus fréquemment chez les hommes (65 %) que chez les femmes (35 %) et touche 28 pour cent des hommes âgés de plus de 80 ans.


·           Douleur intermittente au dos et raideur, surtout au milieu du dos.
·           Douleur aiguë en flexion et en torsion dorsales.
·           Problèmes de déglutition et de mouvement du cou.
·           Ce qui semble être une « tendinite » à l’épaule, au coude, au genou ou à la cheville. 


Les symptômes de la mélorhéostose vertébrale sont un douleur au dos intermittente ou, plus particulièrement, une raideur du dos, surtout entre la nuque et le milieu du dos. La raideur s’aggrave souvent le matin ou après de longues périodes passées en position assise. Elle peut également empirer par temps humide. La douleur est parfois aiguë, surtout à la réalisation de certains mouvements comme la torsion ou la flexion. Il est souvent possible de soulager la douleur au dos due à la mélorhéostose vertébrale en pratiquant des exercices légers.
Certaines des personnes atteintes de mélorhéostose vertébrale peuvent éprouver des difficultés à déglutir et à bouger le cou. Et, parce que la mélorhéostose peut s’attaquer aux points d’attache des tendons dans les bras et les jambes, certains subissent des accès récurrents de ce qui ressemble à une tendinite en des endroits comme l’épaule, le coude, le genou ou la cheville. Cette « tendinite » est bien sûr due à la mélorhéostose vertébrale.
Bien que les symptômes caractéristiques de la mélorhéostose vertébrale aient été mentionnés dans des documents médicaux depuis près d’un siècle, cette maladie est reconnue comme un trouble distinct depuis 1997 seulement. C’est pourquoi bon nombre de médecins ignorent encore tout de cette maladie et passent à côté du diagnostic.
Il est probable que beaucoup de patients ayant souffert régulièrement de douleur au dos souffraient sans le savoir de mélorhéostose vertébrale. La maladie est souvent confirmée par une radiographie de la colonne dorsale (supérieure) ou une radiographie thoracique, qui mettront en évidence les excroissances osseuses caractéristiques de la mélorhéostose le long des vertèbres.


·         On ne connaît pas sa cause exacte.


On ignore sa cause exacte, mais les personnes présentant un surcharge pondérale depuis l’enfance pourraient être exposés à un risque plus important de présenter la maladie.
Que pouvez-vous faire si vous êtes atteint(e) de mélorhéostose vertébrale?   

·         Votre médecin peut vous recommander de prendre des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS, prononcez « eïnce » ou « A.I.N.S. ») pour soulager la douleur et l’inflammation des tendons et des ligaments.
·         Votre médecin peut également vous recommander un médicament pour réduire le risque de présenter des problèmes d’estomac (par exemple des saignements) à cause de la prise d’AINS.
·         Restez actif et faites régulièrement de l’exercice. La marche, les étirements, le yoga sont de bons exercices qui permettent un soulagement des symptômes de la mélorhéostose vertébrale.
·         Des programmes personnalisés de physiothérapie peuvent vous aider si vos symptômes sont particulièrement intenses. 


Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) comme le naproxène (Naprosyn) ou l’ibuprofène à fortes doses (Advil, Motrin) sont souvent utilisés pour traiter l’inflammation des tendons et des ligaments et la douleur dues à la mélorhéostose vertébrale. On espère qu’en réduisant l’inflammation des tendons et des ligaments, la mobilité du patient sera préservée. Cependant, la prise d’AINS entraîne un effet secondaire de taille : les saignements de l’estomac. Étant donné que les personnes âgées de plus de 60 ans sont exposées à un risque plus élevé de saignements de l’estomac et que la plupart des personnes atteintes de mélorhéostose vertébrale ont plus de 60 ans, certains médecins préfèrent prescrire des AINS en association avec des médicaments connus pour minimiser cet effet secondaire. Il s’agit de Cytotec, des inhibiteurs de la pompe à protons et des nouveaux inhibiteurs sélectifs de la COX-2 (Vioxx, Celebrex, Bextra).

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